en résidence du 3 au 21 mai 2021

La Métive accueille 4 étudiant.e.s dans le cadre du programme de 4e année de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole. Cette résidence est une première expérience permettant aux étudiant.e.s de poursuivre leur travail et de comprendre ce que peut être une résidence dans un lieu de création artistique pour de jeunes artistes. Malak Yahfoufi, ancienne étudiante de l’école, les accompagne lors de ce temps pour les guider et répondre à leurs interrogations. Cette résidence inaugure un partenariat entre l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole et La Métive, qui sera prolongé par la signature d’une convention.

Présentation

Éden Lebegue a choisi de poursuivre son travail de mémoire. Cet essai, en lien avec son histoire personnelle, permet de questionner la marginalisation des corps, la façon dont ils sont mis de côté par la norme et comment inverser la donne en interrogeant l’adresse d’œuvres ou de textes. Éden mène également des expérimentations sur le son et les chansons occitanes.

 

 

 

 

Ophélie Raffier invite par son travail à la rencontre à travers des objets ou l’expérience avec eux. La jeune artiste adopte une approche interdisciplinaire de la poésie qui se traduit par différent médium : peinture, sculpture, écriture… L’objet de ses recherches est la réappropriation du monde, la finalité des choses. En laissant l’évolution constante possible, la sacralisation est évitée et tout objet ou discours peut être détourné, retravaillé, poétisé.

 

 

 

Tristan Robert se concentre sur l’écriture. Il crée des fictions qu’il déploie lors d’installations, essentiellement vidéo. Le texte vient découper des scènes et nourrit les ambiances qu’il crée. Son travail aborde la fin du monde et l’adolescence. Il reprend les codes graphiques ou visuels gothiques, romances, qu’il déplace. Ainsi, il donne à entendre et à voir des identités mouvantes.

 

 

 

 

Les projets de Nino Spanu s’articule autour du numérique. Son mémoire met en lien des extraits de livres abordant plusieurs thématiques : le rapport entre l’être humain ou l’objet technique, l’identité et l’auto-représentation. Nino mène également deux autres projets : une performance travaillant le regard objectif et subjectif ; et l’écriture d’un film interrogeant les traces que les individus laissent sur Internet ainsi que la manière de porter un nom en ayant un ou plusieurs homonymes.

 

Après avoir obtenue son DNSEP à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, Malak Yahfoufi intègre un Master à Paris 3 dans la direction de projets et d’établissements culturels mention géopolitique de l’art et de la culture.
Malak Yahfoufi s’engage rapidement dans des questions politico-sociales après avoir vécu entre la France et le Liban. Dans cet entre-deux géographique et culturel, elle développe une pratique de l’écriture sur les questions de la pluralité d’une identité et de l’hypersexualisation de la femme racisée.