résidence du 28 avril au 6 mai 2020

BIOGRAPHIE

Photographe française née en 1985, membre de l’Agence VU, représentée par la Galerie VU’, vit et travaille principalement à Paris. Diplômée de l’École des Gobelins, Nolwenn Brod développe une photographie envisagée comme une affinité élective avec les personnes et les paysages qu’elle rencontre. Son travail, documentaire et plastique, s’alimente des rapports entre réalité et fiction, du jeu entre le prévu et l’inattendu, voire de l’absurde.

« Tout part d’une volonté d’explorer la dimension de la rencontre, où la principale source d’inspiration est celle de l’enthousiasme vécu comme un flux autorisant des associations entre horizon extérieur et intérieur. Mes photographies décrivent en quelque sorte l’ambivalence du rapport de l’homme à ses propres formes : sa façon d’être, de sentir, de penser, de parler, d’agir, avec sa culture, ses idées, ses convictions.»

Nolwenn Brod développe ses projets personnels au cours de résidences de création, tout en répondant à des cartes blanches pour les institutions ou des commandes pour la presse. Ses oeuvres sont exposées en France et en Europe, et figurent dans les collections du Musée Nicéphore Niépce, de la Villa Noailles, de la Bibliothèque nationale de France, du CNAP, et d’artothèques.

INTENTION

La Ritournelle (2015-2016) c’est un homme, une femme, et leur territoire amoureux, social et professionnel, bouleversés par un changement de lieu (le couple a quitté une grande ville pour s’installer à la campagne).

Nolwenn Brod leur a rendu visite régulièrement pendant deux ans. Elle observe, sans vraiment rendre compte mais plutôt en rendant palpables les tensions, les variations des sentiments, des paysages, des saisons. L’homme, l’animal, le végétal et le minéral se confondent et se répondent. (…) Dans son appréhension des devenirs des êtres et des choses, elle explore et se saisit de territoires intermédiaires, évoquant des mouvements de résistance, des rythmes, des pulsions. Ses photographies, tout en convoquant des sensations presque tactiles, effleurements ou étreintes, propagent des émotions ambivalentes. Ses images sont autant d’oxymores : coïncidences de l’exultation et de l’animosité, de l’animalité et du spirituel, de la douceur et de la blessure, de la retenue et de l’impudeur. Ainsi résonne la Ritournelle, petite musique entêtante, va-et-vient incessant, chant circulaire.

Caroline Bénichou, Galerie Vu.

Je souhaite reprendre certaines de ces images et les reproduire en tapisserie (tissage numérique) en collaboration avec Néolice basé à Aubusson.

Les mouches,
série la ritournelle

La langue de terre.
série La Ritournelle

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