en résidence du 26 au 30 octobre et du 30 Novembre au 4 décembre 2020

Hôm

un spectacle déambulatoire et immersif pour les enfants à partir de 18 mois et les adultes qui les accompagnent.

L’accès à la maison se fait en traversant une forêt, qui est à la fois intrigante et inquiétante. La maison apparaît comme un refuge. Elle est accueillante, et on y partage des moments en toute sécurité.

Les odeurs de la cuisine excitent nos papilles, et on se retrouve au cœur d’une douce agitation, sous la protection de ceux qui nous ont précédé ; même dans notre petit coin, on perçoit au loin cette présence qui rassure.

Et bientôt on se sent prêt, on peut franchir les murs et rejoindre la forêt. On n’a plus peur, on sait que la maison est là et qu’elle nous a donnée sa force.

Plongés dans un dispositif immersif, les spectateurs seront invités à traverser les différentes émotions en jeu dans la relation qui s’établit avec la première maison.

D’après Gaston Bachelard, ces émotions qui constituent une sorte de « bagage émotionnel et sensoriel », perdurent ensuite tout au long de l’existence et ressurgissent, souvent involontairement, sous forme de rêverie ; le plus souvent grâce à des stimulations sensorielles    comme le décrit Marcel Proust, dans l’évocation de la madeleine trempée dans du thé.

En nous basant sur ce principe simple, nous composerons en direct des combinaisons de stimulations visuelles, sonores, tactiles,  ou olfactives, pour (re)plonger les spectateurs dans ces émotions. Ainsi posés dans un état de « rêverie tranquille », les adultes pourront se laisser guider par les très jeunes enfants à la (re)découverte du quotidien.

Ensemble nous parcourrons des notions telles que le sentiment d’abri ou de sécurité, le partage, l’accueil, mais aussi l’ancrage, les racines, ou encore le replis dans une intimité où peut se déployer son propre imaginaire.

Pendant notre présence à la Métive, nous travaillerons sur l’écriture d’une forme « tout terrain » du spectacle.

La première semaine sera consacrée à l’adaptation de la dramaturgie, aux conditions techniques légères que nous privilégions pour cette forme.

Nous reviendrons une deuxième semaine avec les dispositifs ré-adaptés pour continuer et partager l’avancement de nos recherches avec un petit public.