Résidence du 26 octobre au 1er novembre 2020

« SEREIN

Dans SEREIN, les deux performeur·eus·es jouent des percussions, de l’harmonica, des bourdons et de la techno acoustique. Iels dansent dessus dedans.

C’est un assemblage d’énigme à clefs, à la limite de la performance et de la danse écrite.

Les gestes sont des signes, des indices, des effets physiques. On y voit peut-être des végétaux, des animaux, ou des êtres fictionnels. Iels invoquent peut-être le changement, la métamorphose, d’une communauté. Y-a-t-il des gestes collectifs de conjuration à inventer ? Avec quelle douceur, avec quel calme, avec quel décalage, avec quelle franchise ? Peux-t-on être magique sans être solennel ?

Ce qui se passe aura-t-il lieu ?

Résister à se fixer un but, chercher à tâtons la transformation souhaitée par celles et ceux qui sont là, chaque fois localement. Chaque fois distordre la perception, formuler, piocher dans le bestiaire commun de nos images, penser, légender, dans le temps et dans l’espace.

SEREIN rassemble Mathilde Papin (chorégraphie), Rémi Blanes (composition musicale), Daphné Achermann (performeuse), Arthur Amard (performeur). »

 

 

Résidence du 17 au 23 septembre 2019

« Abs. »

Il y a peut-être un grand récit à l’origine de cete pièce – très fourni, abondant, massif – mais les supports sur lesquels il a été enregistré ont été gravement inefcaces. Ne sachant pas de quand date ce récit, ni d’où il vient, ce duo se propose d’en retrouver des éléments, de démêler les traces et les interférences. Le protocole archéologique consiste à être-là, à vivre, à faire deux-trois trucs et à s’en aller. Avec la musique percussive lo-f et la danse, on déterre les paysages, les êtres, les choses qu’on arrive à capter. C’est une incantation répétitive qui laisse la place à une forme de gaucherie, de tâtonnement – on guete dans le silence, on court à droite à gauche – parfois, on a l’air d’avoir perdu la notice d’une danse de la pluie.

« Abs. » a bénéfcié de quatre temps de résidence en 2018 et 2019 à La Déviation, Marseille – à IPN, Toulouse – à Honolulu, Nantes et à la Magnanerie de St Laurent du Pape, Ardèche. Elle a présenté une performance pour l’évènement Acronyme I, de la galerie IPN en octobre 2018.

 

BIOS
Mathilde Papin étudie à la Sorbonne en philosophie et à l’école de cirque Fratellini . Après cinq années comme circassienne et la formation de danse ACTS (Paris) elle intègre le collectif de théâtre contemporain Les butineurs. Elle est aujourd’hui chorégraphe pour La rive, dans « Abs. » et « Choux blancs », elle réalise des vidéos et écrit poèmes et essais.

Rémi Blanes fait de la batterie et de la photographie. Sa formation de plasticien aux Beaux-Arts de Toulouse influence son approche du sonore. Après Petite proie (kraut zouké), Veluxed (noise rock), Blansen bones (poésie sonore), il joue désormais au sein de Comme dans tintin, (transe improvisée), Détresse sur la D13 (transe techno noise), et dans Youssef Panda, (musique préhistorique concrète).

 

 © La rive

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