En résidence du 4 au 10 juillet 2022
Événement public (rencontre, conférence et exposition) le samedi 9 juillet à 16:00

 

Biographie

Depuis mars 2021, 17 chercheurs et plasticiens dont le sujet de recherche est la relation entre l’archive et la fiction collaborent au sein d’un groupe initié par la plasticienne Claire Ducène. Le projet, intitulé  » Enquêtes sur les archives fictives « , est hybride et collaboratif, et réunissant une diversité de pratiques, d’âges et de parcours.

Membres : Philippe Beck (BE), Elise Billiard Pisani (FR) & Margerita Pulè (MT), Giordano Bruno do Nascimento (DE & BR), Balthazar Bumberg (FR), Juan Cárdenas (CO), Noëlie Plé (BE), Céline Cuvelier (BE), Claire Ducène (BE), Patrick Gaïaudo (FR), Cecilia Hurtado (MEX), Irene Loureiro, (PT), Stéphanie Roland (BE), Agata Skupniewicz (PO), Sam Vanoverschelde (BE), Julian Walker (UK).

 

 

Fictive Archive Investigations

 

Projet de recherche

Fictive Archive Investigations : Memories Gone Wild

L’archive, perçue comme un dépôt d’informations relatives à un ou plusieurs individus, une organisation ou un lieu, contribue à la construction de ce que nous percevons comme la vérité. Elle atteste d’un passé tangible : sa position est concrète, elle est inattaquable et elle fait autorité. Cependant, sa sélectivité trahit à elle seule sa subjectivité. Les processus de conservation, d’accumulation, de tri, d’acquisition et de catalogage comprennent des absences, des pertes et des destructions, ce qui rend l’archive intrinsèquement incomplète, toujours ouverte. L’archivage modifie la nature de ses objets : le catalogage déplace l’objet au profit de l’information, un processus renforcé par la numérisation, qui rend l’objet physique anachronique, relégué à la fragilité et à l’inutilité physiques et économiques. Pour un historien, l’archive peut aider à construire une vérité historique ; pour un artiste, l’archive peut devenir une mine de recherche créative. Les éléments archivés peuvent être utilisés pour créer une fiction, ou des documents fictifs peuvent appuyer une réalité fictive ou corroborer une vérité construite. L’interprétation et la recherche, à partir de collections sélectionnées et médiatisées subjectivement, étendent inévitablement les récits. Les archives sont donc intrinsèquement fictives.
Pour l’exposition « Memories Gone Wild », 17 artistes et chercheurs qui constituent le groupe international Fictive Archive Investigations (Enquêtes sur les archives fictives) présentent leurs recherches personnelles et collaboratives, qui se situent aux confins fictifs et extensibles des archives.

 

Plus d’info

Paroles d’artiste – ISELP

Deuxième épisode – Février 2022
Dans ce deuxième épisode, les membres présentent leur méthodologie ainsi que le travail collaboratif de trois de ses membres.
À écouter par ici: https://bit.ly/3IdbPNc

Pour en savoir plus sur le projet: https://thinktankfictivearchives.wordpress.com/