En résidence du 13 au 20 octobre 2022

 

 

Biographie :

 

Aurore, 34 ans. J’ai travaillé dans les médias, puis, après une première crise existentielle au milieu de ma vingtaine, j’ai rejoint le milieu associatif à Paris où j’ai notamment co-fondé la communauté “Paumé.e.s” pour les jeunes en quête de sens (un podcast, des événements organisés par des bénévoles et un livre édité chez Marabout) jusqu’en 2021.
Depuis, j’ai déménagé dans la Creuse à Faux-La-Montagne et développe des activités liées à la création sonore et au spectacle vivant.
Le son, qui se prête particulièrement à la narration à la première personne, a longtemps été mon médium de prédilection. J’aime tirer le fil de l’intime pour parler de sujets dits “sérieux” (comme dans un podcast pour Arte Radio “Mon Travail ne sert à rien” sur les bullshit jobs en 2019) et de sujets moins sérieux (comme dans les enquêtes d’inutilité publiques sur Radio Vassivière en 2022 ou un son sur la fête berlinoise également sur Arte Radio en 2017), le tout avec une bonne dose d’auto-dérision. J’anime l’émission Bafouïlle consacrée à la création sonore émergente et suis administratrice au sein de Radio Vassivière.
Je travaille également sur un projet de création sonore avec Marie François autour du lien entre les habitants et leur territoire autour de la ville de Cérilly dans l’Allier dans le cadre d’une résidence au sein du collectif Polymorph.corp au printemps 2023.
J’anime régulièrement des ateliers ou des formations autour de la création et la narration sonore avec divers publics.
Passionnée de spectacles vivants, et plus particulièrement de théâtre de rue, mon intérêt pour la réalisation sonore s’est doublé d’une envie d’explorer ce vaste monde. J’expérimente différentes formes scéniques comme le clown, le théâtre de l’opprimé ou l’improvisation.

 

 

Projet de recherche :

 

Après une première représentation, j’aimerais peaufiner l’écriture de mon premier spectacle “Tentative d’épuisement de la peluche coeur avec des bras”, une pièce comico-poétique qui tente, à l’instar de l’écrivain George Pérec dans son livre “Tentative d’épuisement d’un lieu parisien”, d'”épuiser” une peluche Ikea. Un exercice qui prend la forme d’un seule-en-scène dont la poésie et les rires naissent du décalage entre le sérieux du traitement et l’absurdité apparente du sujet.