Éric Arnal-Burtschi
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- du 01 Janvier 2008 au 01 Février 2008
- Eric Arnal-Burtschy obtient une licence d’histoire et d’une licence de philosophie à l’université de Paris I Panthéon Sorbonne. Intéressé par une réflexion sur le monde contemporain et la manière d’être en prise avec ce dernier, il fait un master I en géopolitique (Dr. Jacques Soppelsa) sur la remise en cause du paradigme de l’Etat nation dans le monde contemporain, qu’il poursuit par un master d’Etudes européennes (Dr. Elisabeth du Réau) au cours duquel il étudie la constitution du service extérieur de la Commission européenne. Il travaille par la suite sur les caractéristiques d’une politique étrangère de l’Union européenne lors du travail préparatoire à une thèse de sciences politiques, qu’il arrête pour débuter la danse à plein temps.
- Attiré depuis longtemps par l’art moderne et contemporain, il était également spectateur de danse avant d’essayer plus directement un art qui l’interpellait, il y a maintenant quelques années. Prenant des cours à Paris dans les centres de formation professionnelle (Serge Ricci, Luis Ayet), il arrête rapidement pour suivre workshops et ateliers, avant d’être en résidence à micadanses, à Paris, de septembre 2006 à décembre 2007. Demandée à l’origine pour pouvoir travailler son propre mouvement à défaut d’une autre technique, la nécessité de produire des formes plus construites est venue très vite et elle sera une première occasion d’affiner des choix artistiques.
- C’est ainsi que voient le jour le solo Corpus ad Pertendo et les trios Mobile Fugit (avec Eve Girardot et Patricia Quevedo) et Almost, ce dernier en collaboration avec Jenny Teng et Addisu Demissie. Il a également présenté le duo Be Visual avec ce dernier, au couvent des Récollets à Paris. Il danse ou performe par ailleurs avec Vanessa Le Mat et pour Toméo Vergès ou Willi Dorner. Intéressé par les arts plastiques, il crée ou participe à la création de plusieurs installations, qui sont actuellement l’une de ses voies de recherche.
- Éric Arnal Burtschy est invité en Résidence avec les danseurs Anja Hempel, Lyllie Rouvière, Pauline Pavie, Marie Cerise Risacher, Jenny Teng.
- Projet en résidence à la Métive :
- Printemps 2008
- la Métive est au travail, on peut la déranger
- Moutier d’Ahun
- Ce mois de travail a été une période ouverte sur la réflexion et l’engagement des corps, consacrée au projet Le non-retour ainsi qu’à des essais sur des fragments d’idées ou de gestes. Nous avons profité d’un environnement qui permet de se déployer tant dans le temps que dans l’espace pour approfondir un travail en gestation, abordant de nombreux aspects délicats.
- Le non-retour vise en effet à obtenir un temps vécu comme celui d’un écoulement irrémédiable, du passage de l’existence à un anéantissement si total qu’il va jusqu’à effacer son propre souvenir. Même si cela n’est qu’une conséquence de la direction générale du projet, ce dernier implique des conditions physiques et mentales difficiles pour les participants et le temps de cette résidence sera aussi celui passé à approcher ces moments.
- Les fragments ont quant à eux de toutes autres directions : venus d’un début d’idée ou d’une idée, d’un geste qui un jour a attiré l’attention, chacun comporte un sens qui se développera en prenant le temps de l’oser enfin, à moins qu’il ne s’évanouisse en sortant de sa fugacité. Amenés par chacun, pour le bien-être de tous…