Angela Terrail
    • du 01 Janvier 2008 au 01 Février 2008
  • Angela Terrail, réalisatrice, auteur, scénariste.
  • REALISATRICE :
    • 2008 – ALGER. SEULS LES HOMMES , essai documentaire, HD
      En production. Production : AMIP. Avec le soutien du CNC : aide à la conception et aide au développement, de l’ambassade de France en Algérie et du Ministère des Affaires Etrangères (Bourse Louis Lumière)
    • 2008 – CHEZ MOI OU AILLEURS , documentaire, 8 mm et DV En post- production. Production AMIP. Avec le soutien de la région du Val de Marne, de l’Acsé et de la ville de l’Hay-les-Roses
    • 2007 – SOLANGE VOUS PARLE , fiction, 5’, 16 mm
      Production : Kinoko Films
    • 2005 – DEVANT ELLE , fiction, 18’, DV
      Production : Abbel Films
      (Festival d’Amiens, Les Ecrans Documentaires, Songes d’Une Nuit DV, Vue d’Afrique, Quintessence, Afrique Taille XL, Quintessence Ouidah Bénin, COE de Milan, MilitArt Ermont, Plein Sud de Cozes/ Avril, Afrikafilmfestival Louvin, Rencontres Internationales Paris Berlin)
    • 2003 – FEU SUR L’EAU , installation vidéo, 2’
      Production : Akewai
      (Diffusion au Futuroscope de Poitiers)
  • AUTEUR – SCENARISTE :
    • 2008 – SUR LA TÊTE DE BERTHA BOXCAR , fiction, moyen-métrage, co-écriture. Réalisation : Soufiane Adel, Production : R !Stone
    • 2006 – LA CASSETTE , documentaire, 20’, co-écriture. Réalisation : Soufiane Adel.
      Production R !Stone. Avec le soutien de la région Ile de France et de l’Acsé
      Prix du Jury et prix du magazine Mouvement (Festival Instants Vidéo, Escales documentaires de La Rochelle, Les écrans documentaires, Festival des lumières poétiques, Mix-Cités au salon d’Automne, Festival le livre et l’Art au Lieu Unique)
    • 2007-2003 – OBJETS DE VIE, courts récits
      Dans le cadre de « Témoignages et photographies »
      Atelier artistique dans des foyers Sonacotra, avec le soutien du FASILD (Exposition au Bateau Phare)
  • AUTRES :
    • 2007 – Kamel s’est suicidé six fois son père est mort , fiction de Soufiane Adel, 10’, 35 mm
      Chef-opératrice et Monteuse
      Production : le GREC
      (Quinzaine des Réalisateurs – Cannes 2008 l’ACID – Cannes 2008
      Festival Côté Court de Pantin – 2008 Festival Quintessence à Ouidah)
  • FORMATION :
    • 2002 – Arts Appliqués / GRETA
    • 2000 – Licence d’Ethnologie / Sorbonne Paris 1
    • 1999 – DEUG de Philosophie / Sorbonne Paris 1
    • 1995 – Baccalauréat section littéraire, option théâtre / Académie de Paris
  • Projet en résidence à la Métive :
  • Automne 2008
  • la Métive en campagnes
  • Nous avons invité Angela Terrail, cinéaste, en résidence pour les repérages d’un film qui a poursuivi un premier travail mené à Alger en 2007. Hommes, lieux, machines…
  • Alger, seuls les hommes
  • Les hommes marchent lentement ou se tiennent immobiles. Ils regardent, je ne sais pas ce qu’ils voient, ni ce qu’ils ne voient pas. Ils ne sont pas figés, pas immuables, l’immuable n’est pas même dans les murs de la ville. Les façades et les briques, les fils électriques, sont des morceaux d’architecture qui se couvrent de signes, des traces mouvantes de vie. Je pourrais me concentrer sur les aspects culturels, politiques, de l’existence des hommes d’Alger. Tisser des liens directs entre ce que j’ai vu d’eux et la situation économique et sociale du pays. Je ne le ferai pas, je ne suis pas journaliste. Je veux m’emparer d’un morceau de réel, m’y confronter, élaborer un objet à partir de cette confrontation.
  • Ils me parlent, je les écoute, je réponds. Il y a leurs mots, il y a leurs gestes, il y a leurs corps. Je les regarde tout près, je les filme. Ma demande les déroute, elle me déroute aussi, nous oublions ce que nous croyons devoir être les uns face aux autres, les costumes que la société pose sur nous, c’est alors qu’une rencontre se dessine. Le film naîtra là, dans un espace inconnu, un lieu nouveau pour eux et pour moi, où inventer, où faire naître des modalités d’échanges qui ne soient ni celles d’une séduction mécanique, ni celles de la crainte. Nous devons inventer notre rencontre, ensemble. Je cherche un espace de friche, mon rôle de cinéaste consiste en cela : offrir à l’autre et à moi-même un lieu et un temps vierges de toute obligation, un terrain vague pour se regarder librement, se retrouver quasi enfants à disposer de nos gestes, de nos yeux, de nos mots.