Valentine Vermeil
    • du 01 Janvier 2008 au 01 Février 2008
  • Née en 1974, Valentine Vermeil vit et travaille à Paris. Après un diplôme de communication visuelle et de photographie à l’ENSAD de Paris, Valentine Vermeil choisit la photographie documentaire comme moyen d’expression, et privilégie ses travaux personnels.
  • Ses sujets de prédilections tournent autour de l’humain, se concentrant sur la charge émotive contenue dans un corps, un objet ou un paysage. Les sujets sont des terrains d’observations pour la tension qu’ils évoquent, leurs histoires passées ou à venir.
  • Les « Epiceries de nuit » reflètent particulièrement ses recherches actuelles sur la présence des corps et l’authenticité des expressions. La série des « Expressions non verbales » sur la gestuelle d’adultes autistes a été exposée au Musée d’Art contemporain de Lyon en 2006, et à la galerie Transit de Montpellier en 2007.
  • Photographe professionnelle free-lance, elle travaille pour des magazines comme Coté Est, Marie-Claire Maison, et Biba. Pour les Editions Ereme, elle a publié 2 livres sur les restaurants parisiens et bruxellois du début du 20eme siècle, elle réalise également des portraits et des natures mortes pour des entreprises privées.
  • Projet en résidence à la Métive :
  • Printemps 2008
  • la Métive est au travail, on peut la déranger…
  • Moutier d’Ahun
  • Valentine Vermeil est venue approfondir ses recherches sur la gestuelle dans le monde du travail en milieu rural.
  • Exposition : les expressions non-verbales. Portraits sur la gestuelle autistique réalisés dans un centre pour jeunes adultes autistes entre 2002 et 2004 en Essonne.
  • « Je me suis intéressée à la façon dont ces personnes expriment leurs émotions. Les autistes sont privés de l’usage de la parole, enfermés dans un corps par l’absence de communication, ils sont reclus dans un silence.
  • Les attitudes faciales et la gestuelle de leur corps sont leur seul langage. Les expressions « non verbales » sont leur façon d’être au monde et d’exprimer leur personnalité. La sensibilité exacerbée et déréglée des autistes produit une gestuelle particulière : le corps se tord, se fige, l’amplitude des gestes n’est pas maîtrisée. Il y a autant d’expressions qu’il y a de sensations.
  • Certaines expressions paraissent ordinaires, d’autres sont énigmatiques et évoquent un univers imaginaire et poétique. Le corps est un espace-temps où des tensions internes s’extériorisent et transparaissent. La photographie met en avant l’ambivalence de la situation : ont-ils conscience d’être là, sont-ils dans une absence totale d’eux-mêmes ?
  • La régularité de mes visites et mon investissement m’ont permis d’être acceptée et de tisser des liens. Au bout d’une année, le personnel éducatif m’a proposé d’intervenir auprès des résidents. Ces interventions consistaient en des rencontres individuelles au cours desquelles, accompagnée d’un éducateur, je leur présentais leurs photos.
  • Le travail est terminé, et il reste ces portraits qui témoignent de ces rencontres et de mon expérience. »
  • Site internet : http://www.valentinevermeil.online.fr/
  • Picturetank : http://valentine.vermeil.book.picturetank.com/