En résidence du 6 au 20 février et du 22 mai au 4 juin 2023
Jean-Marc Montels
Ingénieur électronicien de formation, Jean-Marc Montels est aujourd’hui un artiste ingénieur bidouilleur. Il pratique la sculpture, les installations avec des rebus technologiques dont on se débarrasse.
Ce sont essentiellement des objets électriques, électroniques, ou informatiques. Sa pratique repose sur le dépeçage et la bricologie. Il crée des machines imaginaires, absurdes, intrigantes.
La bidouille, c’est la liberté de faire avec beaucoup de choses, c’est prendre un existant, c’est être un artiste sans être industriel. Venant d’un monde high tech, il se plaît à créer un autre monde low tech
en tant qu’artiste, en détournant la technologie au profit de l’art. C’est le plaisir de déconstruire pour reconstruire, un rebus devient un objet d’art. C’est donner un sens individuel pour une prise de conscience collective. Cette forme de bricologie montre la machine telle qu’elle est. On y trouve une esthétique, des ramifications électriques, des couleurs vives, des formes surprenantes, des lumières, des mouvements et des bruits pour une autre expression plastique.
Ses réflexions sont diverses. Il s’intéresse au social, au temps, à nos façons de vivre, à ce qui nous impacte. Les relations de l’homme et de la machine l’intriguent. Elles sont intimement liées et complexes. Dépendance, progrès, esclave de qui, envers qui ? La machine est-elle vivante, est-elle une nouvelle forme d’anthropocène ? Il s’attache à trouver un langage machine-homme pour parler aux hommes.
Trottilus © ENSA Josette Soury-Zat
TECHNOLOGIE et RURALITÉ
© ENSA Josette Soury-Zat
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