François Deladerrière
    • du 01 Janvier 2010 au 01 Février 2010
  • François Deladerrière est né en 1972, il vit et travaille à Arles.
  • Diplômé de l’École Nationale de Photographie d’Arles en 1999, il poursuit aujourd’hui un travail personnel et réalise des commandes portant essentiellement sur le paysage et l’architecture. Il participe régulièrement à des expositions collectives (Atelier De Visu, Marseille, Galerie Madé, Paris) et personnelles (Mai Photographique de Quimper). En 2003, il s’associe provisoirement avec trois autres photographes (Géraldine Lay, Céline Clanet et Geoffroy Mathieu)afin de s’interroger sur leur démarche respective. Il en résultera plusieurs expositions ainsi qu’un ouvrage collectif, Un Mince Vernis de Réalité, aux éditions Filigranes en 2005. Son travail est présenté pour la première fois à la Galerie Le Réverbère à l’occasion des Pépinières en mars 2005.
  • Les thématiques qu’il développe sont la plupart du temps liées au paysage, il réalise par exemple unesérie de photographies de l’autoroute A40 (entre la vallée du Rhône et Chamonix), ou aborde la montagne avec un travail photographique sur les Alpes. Parallèlement à ce travail proche du documentaire, François Deladerrière poursuit un travail plus intime. Il associe dans différentes séries (Zones d’ombre, Un Mince Vernis de Réalité, ou Les Passantes) des vues de détails, des portraits ou des paysages. Sans fil conducteur apparent, ces images sont extraites de leur contexte de prise de vue et juxtaposées de façon à créer des débuts de récits, des ambiances, laissant transparaître une certaine vision du réel, entre douceur et inquiétude.
  • Projet
  • L’Illusion du Tranquille
  • « J’ai commencé cette série en 2007, à l’occasion de deux résidences. L’une à St Gaudens, invité par le centre d’art Chapelle St Jacques, Art Contemporain, l’autre à Orthez, invité par image/image. Il s’agissait de travailler sur le territoire du piémont pyrénéen, entre Orthez et St Gaudens. J’ai aimé travailler sur l’austérité du paysage, photographier à la lumière diffuse des ciels gris plomb du sud-ouest, regarder la campagne française comme s’il s’agissait de l’Amérique profonde, celle de mes lectures, mais aussi celle des photographes paysagistes américains. J’ai aimé regarder ces territoires ruraux comme un ailleurs lointain. J’aimerais réaliser à La Métive et comme précédemment des photographies de paysages. En réalité, il s’agit de paysages, mais c’est pour moi plus des portraits d’objets, ou d’architectures trouvés dans le paysage que des photographies de paysages à proprement parlé. »
  • Site : http://francoisdeladerriere.com/