Océane et Judith Pelpel
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- du 03 Octobre 2013 au 19 Octobre 2013
- « J’ai souvent les oreilles bouchées et c’est fatiguant.
- Dans la bibliothèque de ma mère, 1984, livre mystérieux qui portait mon année de naissance.
- Je l’ai lu un jour.
- Durant une période de flou et d’évaporation plus intense que jamais.
- Entre 2002 et 2004. C’est devant un spectacle de cirque que toutes mes pratiques extra-scolaires prirent sens.
- Musique, danse et acrobatie se concentrant pour me donner une visée.
- Peu à peu, en tâtonnant dans diverses écoles de cirque, ma direction s’est matérialisée par un fil. Tendu.
- Un chemin à suivre parmi tant d’autres.
- Assez restreint pour maintenir ma concentration.
- Après 6 années à apprendre dans un cadre,
- 2011.
- Première tournée avec le spectacle de sortie d’école du CNAC.
- Aux odeurs de l’Afrique j’apprends. Des choses simples, des choses essentielles.
- Goûter peu à peu au plaisir de partager mes jeux solitaires et ce grand plaisir que d’être sur un fil.
- Ce défi m’accompagne partout, dans toutes ces maisons que je n’ai pas.
- Un Cirque de Loin, une Chair du Monde, un Effet Bekkrell.
- Solus Vagus à travers Poisons et Démons. »
- Judith Pelpel :
- « Je suis née numéro 3 d’une fratrie de 5 .
- Comment dire…. ? au milieu, entre deux eaux
- et sous le signe de la balance de surcroît .
- J’ai toujours rêvé d’écrire un roman sur ma vie
- où je pourrais raconter comment de 3 soeurs et
- d’un beat-boxer nous avons monté le girls
- blonde band le plus tropical de tout le centre-
- France ou comment j’ai failli devenir prof de
- formation musicale avant de sombrer dans
- l’intermittence.
- Un jour, je me suis foutu à poils au milieu
- d’une bande de fous désarticulés qu’on appelle
- « danseurs » tout ça parce qu’un violon m’est
- tombé sur la tête à l’âge de 3 ans .
- Ou encore comment je me suis donné
- naissance sous le regard bienveillant de mon
- cornu de
- capricorne.
- Me voilà. »
- Projet en résidence à la Métive :
- Octobre 2013
- Poisons et démons
- Avec sa sœur Judith Pelpel.
- « Mettons en lumière nos abysses !
- Illuminons nos cadavres comme autant de sapins de Noël !
- Guirlandes auditives aux racines profondes, je ne peux que marcher avec vous.
- Cherchons les petites morts dans nos victoires du jour pour les offrir à la nuit et en faire les conquêtes du pays imaginaire.
- Ici, je marche, un enfant dans la main.
- Homme ridicule, danse ! Et dévore l’ennui.
- Qui me regarde ? Va t-il changer ma mort ?
- Je suis l’indicible, celui auquel on s’abandonne en spasmes, ta médecine, ton Poison quotidien.
- Si je t’écoute, qu’en est-il du monde ? Est-ce toi ou moi le Démon ? Ouvre les yeux, et dors ! »