en résidence du 17 au 21 février 2025
DOGS [Nouvelles du parc humain]
De nature pluridisciplinaire, DOGS réunira de jeunes danseurs dont l’essence visible, ouverte entre le présent et le futur, les tiendra sans modération dans une analyse aigue de leur jeune maturité, encore humaine, trop humaine…
Dans une époque où tout semble provisoire, leur verticale jeunesse et les regards qu’elle porte sur le monde, auront quelques vertus réparatrices et éducatives précieuses à rencontrer.
Leur engagement à libérer leurs forts potentiels, en faisant sécession pour les valeurs qu’ils défendent, porte la promesse que nous assistions à l’exposition d’un vivant de haute intensité, dans un dispositif ludique nous invitant à juger et à donner une valeur à ce qu’ils produisent et qui légitiment leur place face à nous.
DOGS s’annonce donc comme une expérience qui ne se privera pas de mettre à l’épreuve l’ordre rassurant des conventions théâtrales, une turbulence nécessaire dans l’éther consensuel de notre monde commun.
Créée en 1995 et ironiquement identifiée comme CENTRE DE PROFIT en 2003, LA COMA reste une modeste entité culturelle implantée en Aquitaine, destinée à couvrir la diversité des pratiques artistiques (créations / performances / workshops…) que Michel Schweizer s’applique à développer en direction des publics et en faveur d’une redéfinition de la notion de « profit ».
Faire qu’on puisse penser collectivement la nécessité d’un espace public où le temps passé serait le bénéfice d’une expérience culturelle, sociale et/ou artistique, suppose alors de penser toute action artistique comme une expérience sensible (sociale) et esthétique (artistique), capable de redynamiser du désir désintéressé chez chacun d’entre nous.
Pour ce faire, LA COMA ne saurait envisager autrement son travail que dans une attitude et une entreprise de résistance politique à un climat social bien délétère…
Inclassable, bien qu’inscrit dans le champ chorégraphique, Michel Schweizer opère dans ses différentes créations, un croisement naturel entre la scène, les arts plastiques et une certaine idée de « l’entreprise ». Sa pratique consiste à décaler les énoncés et à réinjecter une réalité sociétale ou humaine sur scène, en admettant avec pessimisme ce qu’on ne peut admettre : les institutions culturelles et les œuvres sont une affaire de « business ».
www.la-coma.com
MICHEL SCHWEIZER – Bio
Inclassable, bien qu’inscrit dans le champ chorégraphique, Michel Schweizer opère dans ses différentes créations, un croisement naturel entre la scène, les arts plastiques et une certaine idée de « l’entreprise ». Sa pratique consiste à décaler les énoncés et à réinjecter une réalité sociétale ou humaine sur scène. Il est porté par un mouvement, toujours le même : aller à la rencontre d’un monde et réunir des communautés provisoires, éphémères.
Une résidence accompagnée en partenariat avec le TAP – Théâtre Auditorium Poitiers – Scène Nationale