Muriel Bloch – du 20 au 30 septembre 2018
Sortie de résidence le 27 septembre 2018 à 18:30 à La Métive
Je suis née et je vis à Paris. Voilà bien des années, j’ai plongée tête baissée dans la marmite des contes, d’où qu’ils viennent. Depuis 1979, en tous lieux, tous pays, tout public, et le plus souvent en musiques, je les collectionne, les publie et les enregistre.
Je les débusque le plus souvent dans les livres de folklore de toute époque, mais le voyage m’est nécessaire pour arpenter, regarder et entendre ces récits.
Une amie m’a surnommée « globe-trotter des contes » et affirme que je m’adapte à tous les décalages horaires, tant le voyage m’est nécessaire.
Avec le temps, j’ai découvert la place que je souhaitais occuper en ma qualité de conteuse tous terrains, gardienne des mémoires du monde : « une chambre d’échos », sans égo. (Rarement dire « je », mais occuper la place de témoin d’imaginaires tout en adoptant un point de vue et une formulation personnelle).
Donc faire que les récits racontés trouvent leur résonance avec un lieu, des gens, des moments. Et pourquoi pas pour une fois et une fois seulement.
Le conte, oral par essence, ne vit que par la variation, et pour qu’il reste vivant, il me faut trouver sa nécessité. Son « à propos ».
Le poète F. Pessoa écrivait : « laisse passer le vent sans rien lui demander. Son sens est seulement le vent qui passe ».
Je les débusque le plus souvent dans les livres de folklore de toute époque, mais le voyage m’est nécessaire pour arpenter, regarder et entendre ces récits.
Une amie m’a surnommée « globe-trotter des contes » et affirme que je m’adapte à tous les décalages horaires, tant le voyage m’est nécessaire.
Avec le temps, j’ai découvert la place que je souhaitais occuper en ma qualité de conteuse tous terrains, gardienne des mémoires du monde : « une chambre d’échos », sans égo. (Rarement dire « je », mais occuper la place de témoin d’imaginaires tout en adoptant un point de vue et une formulation personnelle).
Donc faire que les récits racontés trouvent leur résonance avec un lieu, des gens, des moments. Et pourquoi pas pour une fois et une fois seulement.
Le conte, oral par essence, ne vit que par la variation, et pour qu’il reste vivant, il me faut trouver sa nécessité. Son « à propos ».
Le poète F. Pessoa écrivait : « laisse passer le vent sans rien lui demander. Son sens est seulement le vent qui passe ».
Voilà pourquoi, moi qui ne connais pas encore la Creuse, je souhaite dans un premier temps, en découvrir les contours, y rencontrer des habitants, avant d’y ouvrir ma valise à histoires. Et au gré de ces rencontres et des chemins arpentés, cette résidence doit me permettre de re-créer un répertoire adapté. A raconter en tous lieux possibles (maisons, écoles, cafés, bibliothèques, bords de rivière, cœurs de forêt…)
En tous cas, creuser des mémoires vives au gré de rencontres de terrain, et laisser des traces, telle est l’envie de cette résidence pour une création IN SITU.